Calendrier des déclarations fiscales pour les SCI

Saviez-vous que le non-respect des obligations fiscales est une cause majeure de redressements pour les Sociétés Civiles Immobilières (SCI) ? La complexité de la législation et les échéances multiples peuvent rapidement devenir un casse-tête pour les gérants et associés. Une SCI, Société Civile Immobilière, est une structure juridique plébiscitée pour l’investissement immobilier, souvent en famille ou entre amis, facilitant la gestion et la transmission d’un patrimoine. Ce type de structure permet notamment de mieux organiser la détention d’un bien immobilier à plusieurs et de simplifier sa transmission.

Le respect des obligations fiscales est crucial pour la pérennité de votre SCI. Tout retard, omission ou information erronée peut entraîner des pénalités financières conséquentes, des intérêts de retard, voire même un contrôle fiscal approfondi. Nous aborderons les différents régimes fiscaux applicables aux SCI, les déclarations obligatoires, les dates clés à retenir, ainsi que des conseils pratiques pour une gestion fiscale optimisée. Pour plus d’informations sur les obligations fiscales des SCI, vous pouvez consulter le site officiel des impôts .

Comprendre les différentes formes de SCI et leur impact fiscal

Avant de plonger dans le calendrier fiscal proprement dit, il est essentiel de comprendre les deux principaux régimes fiscaux applicables aux SCI : l’Impôt sur le Revenu (IR) et l’Impôt sur les Sociétés (IS). Le choix du régime fiscal a des conséquences importantes sur la manière dont les revenus et les bénéfices de la SCI sont imposés. La compréhension de ces régimes vous permettra de mieux anticiper vos obligations déclaratives et d’optimiser votre situation fiscale. La présente section a pour but de vous éclairer sur les particularités de chaque option.

SCI à l’IR (impôt sur le revenu) : la transparence fiscale

En SCI à l’IR, la transparence fiscale est de mise. Cela signifie que la SCI n’est pas imposée directement sur ses bénéfices. Au lieu de cela, les revenus (loyers, plus-values) sont répartis entre les associés en fonction de leur quote-part dans le capital social et sont imposés directement au niveau de leur déclaration de revenus personnelle. C’est un peu comme si la SCI était une simple enveloppe qui transmet les revenus aux associés, qui les déclarent ensuite à titre individuel. Ce régime est souvent privilégié pour les SCI familiales ou lorsque les associés ont des taux d’imposition relativement faibles. Cette option est particulièrement pertinente pour les petites structures.

Les types de revenus concernés sont principalement les loyers perçus et les plus-values réalisées en cas de vente d’un bien immobilier. Les loyers sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers, et les plus-values sont soumises au régime des plus-values immobilières des particuliers. Pour une SCI à l’IR, chaque associé déclare sa part de revenus fonciers sur sa déclaration 2042, en utilisant le formulaire 2044 (régime réel) ou en optant pour le micro-foncier si les conditions sont remplies. Le choix entre ces deux formulaires dépendra du montant des revenus et des charges de la SCI.

Prenons l’exemple d’une SCI soumise à l’Impôt sur le Revenu détenue par deux associés à parts égales. Si la SCI génère un bénéfice de 20 000 € de revenus fonciers, chaque associé devra déclarer 10 000 € de revenus fonciers sur sa déclaration personnelle. L’imposition se fera ensuite en fonction de la tranche d’imposition de chaque associé. Il est crucial de bien tenir sa comptabilité pour déterminer le montant exact des revenus à déclarer et de conserver tous les justificatifs nécessaires. Une comptabilité rigoureuse est la clé d’une déclaration sans erreur.

SCI à l’IS (impôt sur les sociétés) : L’Imposition directe des bénéfices

Contrairement à la SCI à l’IR, la SCI à l’IS est imposée directement sur ses bénéfices. Cela signifie que la SCI doit payer l’impôt sur les sociétés sur les bénéfices qu’elle réalise, au taux normal ou au taux réduit si elle remplit les conditions. Ce régime est plus complexe que l’IR, mais il peut présenter des avantages en termes de gestion et d’optimisation fiscale. L’IS offre notamment la possibilité d’amortir les biens immobiliers, ce qui permet de réduire le bénéfice imposable. L’amortissement est un atout majeur de ce régime.

Les avantages de l’IS résident principalement dans la possibilité d’amortir les biens immobiliers et de déduire les charges financières, ce qui peut réduire considérablement l’impôt à payer. De plus, les déficits fiscaux peuvent être reportés en avant sur les exercices futurs. En revanche, les inconvénients incluent une plus grande complexité administrative et comptable, ainsi que l’imposition des dividendes versés aux associés. Choisir l’IS implique une gestion rigoureuse et souvent l’accompagnement d’un expert-comptable. Faire appel à un professionnel est une option à considérer sérieusement.

Prenons l’exemple d’une SCI à l’Impôt sur les Sociétés qui réalise un chiffre d’affaires de 100 000 € et qui a des charges déductibles de 60 000 €. Son bénéfice imposable est donc de 40 000 €. Si elle est soumise au taux normal de l’IS (25% en 2023 selon le Ministère de l’Économie ), elle devra payer un impôt sur les sociétés de 10 000 €. Les associés seront ensuite imposés sur les dividendes qu’ils percevront, après déduction de l’impôt sur les sociétés. Notez que les taux d’imposition peuvent varier.

Choix du régime fiscal : importance et critères de choix

Le choix du régime fiscal (IR ou IS) est une décision cruciale pour la SCI, qui doit être mûrement réfléchie en fonction de sa situation particulière et de ses objectifs. Il n’y a pas de régime fiscal idéal qui convient à toutes les SCI. Il est donc important d’analyser les avantages et les inconvénients de chaque régime en tenant compte des spécificités de la SCI, de ses revenus, de son patrimoine et de la situation personnelle des associés. Un mauvais choix peut avoir des conséquences fiscales importantes et impacter la rentabilité de l’investissement. Ce choix doit être éclairé par une analyse approfondie et, si possible, par un conseil professionnel.

Caractéristique SCI à l’IR SCI à l’IS
Imposition des bénéfices Au niveau des associés (transparence fiscale) Directement au niveau de la SCI
Amortissement des biens immobiliers Non Oui
Complexité administrative Plus simple Plus complexe
Report des déficits Limité Possible en avant
Taux d’imposition Dépend du taux d’imposition des associés Taux de l’IS (25% en 2023 pour le taux normal)

Le choix de l’IR est judicieux pour une SCI qui perçoit des revenus modestes, dont le patrimoine est limité et qui a pour objectif principal la transmission familiale. Si les associés ont des taux d’imposition faibles, l’IR peut être plus avantageux. En revanche, l’IS est souvent préférable pour les SCI qui génèrent des revenus importants, qui ont une stratégie patrimoniale à long terme et qui souhaitent réinvestir les bénéfices. L’IS permet également de bénéficier de l’amortissement des biens immobiliers, ce qui peut réduire l’impôt à payer. Une projection financière est souvent nécessaire pour prendre la bonne décision.

Il est possible de changer de régime fiscal, mais sous certaines conditions et avec des conséquences fiscales à prendre en compte. Par exemple, une SCI à l’IR peut opter pour l’IS, mais cette option est irrévocable pendant une durée de 5 ans (source : Bulletin Officiel des Finances Publiques) . Il est donc important de bien peser le pour et le contre avant de prendre une décision. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert-comptable pour vous conseiller et vous aider à faire le meilleur choix en fonction de votre situation.

Le calendrier fiscal des SCI : dates clés et obligations

Le calendrier fiscal des SCI est rythmé par des échéances annuelles qu’il est impératif de respecter. Ces échéances concernent différentes déclarations, dont la nature et la périodicité varient en fonction du régime fiscal de la SCI (IR ou IS) et de son activité. La connaissance de ces dates clés et des obligations qui y sont associées est essentielle pour éviter les pénalités et les contrôles fiscaux. Un suivi rigoureux du calendrier est indispensable.

Déclarations annuelles obligatoires

SCI à l’IR : déclaration 2072-S – vos revenus fonciers à déclarer

La déclaration 2072-S est le formulaire principal que doit remplir une SCI à l’IR. Ce formulaire permet de déclarer les revenus fonciers perçus par la SCI, ainsi que les charges déductibles. Il est essentiel de remplir ce formulaire avec exactitude et de le déposer dans les délais impartis. La déclaration 2072-S est un document complexe qui nécessite une bonne connaissance des règles fiscales applicables aux revenus fonciers. Elle reflète fidèlement l’activité de votre SCI.

La date limite de dépôt de la déclaration 2072-S varie selon le département. En général, elle se situe au mois de mai ou juin de chaque année. Pour l’année 2023 (revenus 2022), la date limite était fixée entre le 18 mai et le 8 juin, en fonction du département. Il est donc important de se renseigner sur la date limite applicable à votre département et de respecter scrupuleusement cette échéance. Le dépôt de la déclaration peut se faire en ligne ou par formulaire papier. La télétransmission est obligatoire pour les SCI dont le chiffre d’affaires est supérieur à un certain seuil (15 000 € à compter de 2024). Consultez le site des impôts pour connaître la date exacte.

Remplir la déclaration 2072-S nécessite de collecter et d’organiser un certain nombre d’informations. Il faut notamment indiquer les revenus bruts encaissés, les charges déductibles (frais de gestion, assurances, taxes foncières, travaux, etc.), ainsi que les déficits fonciers éventuels. La déclaration comprend différentes rubriques, chacune correspondant à un type de revenu ou de charge spécifique. Il est important de se référer à la notice explicative fournie par l’administration fiscale pour remplir correctement la déclaration. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un expert-comptable .

Voici une liste non exhaustive des pièces justificatives à conserver et à joindre éventuellement à la déclaration 2072-S :

  • Quittances de loyer
  • Factures de travaux
  • Relevés de charges de copropriété
  • Attestation d’assurance
  • Taxe foncière

SCI à l’IS : déclaration 2065 et ses annexes – le résultat fiscal de votre société

La déclaration 2065 est le formulaire principal que doit remplir une SCI à l’IS. Cette déclaration permet de déclarer le résultat fiscal de la SCI, c’est-à-dire le bénéfice ou la perte imposable. La déclaration 2065 est accompagnée de plusieurs annexes obligatoires, qui permettent de détailler certains éléments du résultat fiscal (amortissements, provisions, etc.). La complexité de cette déclaration nécessite généralement l’intervention d’un expert-comptable. Son remplissage requiert une expertise comptable avérée.

La date limite de dépôt de la déclaration 2065 dépend de la date de clôture de l’exercice comptable de la SCI. En général, elle se situe dans les 3 mois suivant la clôture de l’exercice. Par exemple, si l’exercice comptable se termine le 31 décembre, la date limite de dépôt est le 31 mars de l’année suivante. Le dépôt de la déclaration se fait obligatoirement en ligne, par télétransmission. La télétransmission est obligatoire.

Le rôle de l’ expert-comptable est essentiel dans la préparation de la déclaration 2065. L’expert-comptable est chargé de tenir la comptabilité de la SCI, de calculer le résultat fiscal et de remplir la déclaration 2065 et ses annexes. Il est également en mesure de conseiller la SCI sur les aspects fiscaux et de l’aider à optimiser sa situation fiscale. Faire appel à un expert-comptable est un investissement qui peut s’avérer rentable à long terme. Il vous apportera une tranquillité d’esprit inestimable.

Déclaration de TVA (si assujettie) – prestations para-hôtelières

Certaines SCI sont assujetties à la TVA, notamment celles qui proposent des prestations de services para-hôtelières (location meublée avec services). Si votre SCI est assujettie à la TVA, vous devez effectuer des déclarations de TVA périodiques (mensuelles ou trimestrielles) et reverser la TVA collectée à l’administration fiscale. Le régime de TVA applicable à votre SCI dépend de son chiffre d’affaires. Cette obligation est spécifique à certaines activités.

La périodicité des déclarations de TVA dépend du chiffre d’affaires de la SCI. Si le chiffre d’affaires est inférieur à un certain seuil, la SCI peut opter pour le régime simplifié de TVA, qui permet d’effectuer des déclarations trimestrielles. Si le chiffre d’affaires est supérieur à ce seuil, la SCI est soumise au régime normal de TVA, qui impose des déclarations mensuelles. Les formulaires à utiliser pour les déclarations de TVA sont les formulaires CA3 et CA12. Pour plus d’informations, consultez le site Service-Public.fr .

Autres obligations déclaratives (selon les situations)

Déclaration des revenus fonciers par les associés (SCI à l’IR) – votre part personnelle

Comme expliqué précédemment, en SCI à l’IR, les associés doivent déclarer leur quote-part de revenus fonciers sur leur déclaration de revenus personnelle (formulaire 2042). Ces revenus sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers, et leur montant est déterminé en fonction de la quote-part de chaque associé dans le capital social de la SCI. Il est important de bien indiquer la nature et le montant des revenus fonciers perçus sur sa déclaration de revenus. N’oubliez pas de reporter correctement les montants.

La déclaration des revenus fonciers a un impact sur le taux d’imposition des associés. En effet, les revenus fonciers sont ajoutés aux autres revenus de l’associé, ce qui peut le faire passer dans une tranche d’imposition supérieure. Il est donc important de prendre en compte l’impact fiscal des revenus fonciers sur sa situation personnelle et de se faire conseiller par un expert-comptable si nécessaire. Une simulation fiscale peut être utile.

Déclaration des plus-values immobilières (en cas de vente) – imposition de la Plus-Value

En cas de vente d’un bien immobilier par la SCI, une déclaration de plus-value immobilière doit être effectuée. La plus-value est la différence entre le prix de vente et le prix d’acquisition du bien immobilier. Cette plus-value est imposable, mais elle peut bénéficier d’abattements fiscaux en fonction de la durée de détention du bien. Le calcul de la plus-value imposable peut être complexe, il est donc recommandé de se faire accompagner par un professionnel. Le recours à un notaire est souvent conseillé.

Le calcul de la plus-value imposable prend en compte le prix de vente, le prix d’acquisition, les frais d’acquisition, les travaux réalisés et la durée de détention du bien. Des abattements fiscaux sont appliqués en fonction de la durée de détention, ce qui permet de réduire l’impôt à payer. Les formulaires à utiliser pour la déclaration de plus-value immobilière sont les formulaires 2048-IMM et 2048-M. Vous trouverez plus d’informations sur le site Service-Public.fr .

Déclaration d’IFI (impôt sur la fortune immobilière) – patrimoine immobilier supérieur à 1,3 million d’euros

Si la valeur du patrimoine immobilier de la SCI dépasse un certain seuil (1,3 million d’euros en 2023 selon le Ministère de l’Économie ), les associés peuvent être assujettis à l’IFI. Dans ce cas, ils doivent déclarer la valeur des biens immobiliers détenus par la SCI sur leur déclaration d’IFI. Il est important de bien évaluer la valeur des biens immobiliers et de tenir compte des règles spécifiques applicables à l’IFI. Une estimation précise est essentielle.

Pour l’année 2023, le seuil d’assujettissement à l’IFI est de 1,3 million d’euros. Si la valeur nette taxable du patrimoine immobilier de la SCI dépasse ce seuil, chaque associé doit déclarer sa quote-part de patrimoine immobilier sur sa déclaration d’IFI (formulaire 2042-IFI). Le taux d’imposition de l’IFI est progressif et varie en fonction de la valeur du patrimoine.

Tableau récapitulatif des dates clés

Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tableau récapitulatif des dates clés et des formulaires à utiliser pour les déclarations fiscales des SCI :

Type de déclaration Régime fiscal Date limite Formulaire
Déclaration des revenus fonciers (SCI à l’IR) SCI à l’IR Mai/Juin (selon département) 2072-S
Déclaration des résultats (SCI à l’IS) SCI à l’IS 3 mois après la clôture de l’exercice 2065
Déclaration de TVA SCI assujettie à la TVA Mensuelle ou trimestrielle (selon le régime) CA3 ou CA12
Déclaration des plus-values immobilières En cas de vente Dans le mois suivant la vente 2048-IMM et 2048-M
Déclaration d’IFI Si patrimoine > 1,3 million d’euros Mai/Juin (selon département) 2042-IFI

Conseils pratiques pour une gestion fiscale optimisée

Une bonne gestion fiscale de votre SCI passe par l’anticipation des échéances, une comptabilité rigoureuse, un accompagnement professionnel et une optimisation de votre situation fiscale. En adoptant ces bonnes pratiques, vous pourrez simplifier vos déclarations, éviter les erreurs et optimiser votre imposition. Un ensemble de mesures pour une gestion sereine.

Anticiper les échéances – ne soyez pas pris au dépourvu

L’anticipation est la clé d’une gestion fiscale sereine. Mettez en place un calendrier fiscal personnalisé, reprenant toutes les dates limites importantes pour votre SCI (IR ou IS, TVA, etc.). Utilisez des rappels (e-mails, applications) pour ne pas oublier les échéances. Anticipez également la collecte des informations et des documents nécessaires pour remplir les déclarations. Prévoyez un délai suffisant pour préparer vos déclarations et les faire vérifier par un professionnel si nécessaire. L’organisation est votre meilleure alliée.

Pour anticiper au mieux vos échéances fiscales, vous pouvez suivre ces étapes :

  • Créer un tableau récapitulatif des dates clés
  • Programmer des rappels dans votre agenda
  • Collecter les documents nécessaires à l’avance
  • Préparer vos déclarations avec suffisamment de temps

Bien tenir sa comptabilité – la base d’une déclaration fiscale réussie

Une comptabilité rigoureuse est indispensable pour une gestion fiscale optimale. Tenez à jour votre comptabilité tout au long de l’année, en enregistrant toutes les opérations (recettes, dépenses, etc.). Utilisez un logiciel de comptabilité adapté à la SCI ou faites appel à un expert-comptable pour tenir votre comptabilité. Archivez tous les documents justificatifs (factures, relevés bancaires, etc.) pendant au moins 10 ans. Une comptabilité claire et précise vous permettra de remplir vos déclarations avec exactitude et de justifier vos chiffres en cas de contrôle fiscal. Conservez précieusement tous vos justificatifs.

Faire appel à un expert-comptable – un accompagnement professionnel

L’accompagnement par un expert-comptable présente de nombreux avantages. Un expert-comptable peut vous conseiller sur les aspects fiscaux de votre SCI, vous aider à choisir le régime fiscal le plus adapté, tenir votre comptabilité, remplir vos déclarations et vous assister en cas de contrôle fiscal. Faire appel à un expert-comptable est un investissement qui peut vous faire gagner du temps, de l’argent et vous éviter bien des soucis. N’hésitez pas à comparer les offres et à choisir un expert-comptable spécialisé dans les SCI. Son expertise vous sera précieuse.

Optimiser la fiscalité de sa SCI – des stratégies légales

Il existe des stratégies légales d’optimisation fiscale qui peuvent vous permettre de réduire l’impôt à payer par votre SCI. Ces stratégies varient en fonction du régime fiscal de la SCI (IR ou IS). En SCI à l’IS, vous pouvez notamment optimiser votre fiscalité en amortissant les biens immobiliers, en déduisant les charges financières et en reportant les déficits fiscaux. En SCI à l’IR, vous pouvez optimiser votre fiscalité en déduisant les charges foncières et en optant pour le régime micro-foncier si les conditions sont remplies. Ces optimisations doivent respecter la législation en vigueur.

Voici quelques exemples de cas pratiques d’optimisation fiscale :

  • En SCI à l’IS, vous pouvez amortir un bien immobilier sur une durée de 25 à 30 ans, ce qui permet de réduire le bénéfice imposable.
  • En SCI à l’IR, vous pouvez déduire les travaux de rénovation de vos revenus fonciers, ce qui permet de réduire votre impôt.
  • En SCI à l’IR, vous pouvez opter pour le régime micro-foncier si vos revenus fonciers sont inférieurs à 15 000 € par an, ce qui vous permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30%. Plus d’informations sur Service-Public.fr

Connaître ses droits en cas de contrôle fiscal – se préparer et se défendre

En cas de contrôle fiscal, il est important de connaître vos droits et de savoir comment réagir. Un contrôle fiscal peut porter sur l’ensemble de la comptabilité de la SCI ou sur certains éléments spécifiques. Vous avez le droit d’être assisté par un expert-comptable ou un avocat pendant le contrôle fiscal. Vous avez également le droit de contester les conclusions du contrôle fiscal si vous estimez qu’elles sont injustifiées. N’hésitez pas à vous faire accompagner.

Les erreurs à éviter lors des déclarations fiscales – pièges à déjouer

Certaines erreurs sont plus fréquentes que d’autres lors des déclarations fiscales des SCI. Ces erreurs peuvent avoir des conséquences financières importantes (pénalités, intérêts de retard, redressement fiscal). Il est donc important de les connaître et de les éviter. La vigilance est de mise.

Oublis et erreurs courantes – soyez attentifs

Les oublis et erreurs courantes incluent :

  • Ne pas déclarer tous les revenus (loyers, plus-values).
  • Se tromper dans les montants déclarés.
  • Oublier des pièces justificatives.
  • Ne pas respecter les délais.

Il est essentiel de prendre en compte les règles spécifiques applicables aux SCI, notamment en matière de déduction des charges et d’amortissement. Par exemple, oublier de déclarer un loyer perçu ou se tromper dans le calcul des charges déductibles peut entraîner un redressement fiscal. De même, ne pas respecter les délais de déclaration peut entraîner des pénalités de retard. En 2022, le taux de pénalité pour retard de déclaration était de 0,40% par mois de retard (source : DGFIP) . Enfin, il est crucial de conserver précieusement toutes les pièces justificatives pendant au moins 10 ans, car elles peuvent vous être demandées en cas de contrôle fiscal.

Conséquences des erreurs – un coût potentiellement élevé

Les conséquences des erreurs peuvent être lourdes :

  • Pénalités et intérêts de retard (taux d’intérêt légal majoré).
  • Contrôle fiscal approfondi.
  • Redressement fiscal (imposition supplémentaire).

Les pénalités de retard peuvent s’accumuler rapidement, et un contrôle fiscal approfondi peut entraîner des coûts importants (honoraires d’ expert-comptable ou d’avocat, temps passé à répondre aux demandes de l’administration fiscale, etc.). De plus, un redressement fiscal peut entraîner une imposition supplémentaire, ainsi que des pénalités et des intérêts de retard. Dans certains cas, l’administration fiscale peut même engager des poursuites pénales. Il est donc essentiel de faire preuve de vigilance et de rigueur lors de l’établissement de vos déclarations fiscales.

Comment corriger une erreur ? – la procédure à suivre

Si vous constatez une erreur dans une déclaration fiscale déjà déposée, vous avez la possibilité de la corriger. La procédure de rectification dépend de la nature de l’erreur et du délai écoulé depuis le dépôt de la déclaration. Vous pouvez rectifier une erreur en ligne ou en envoyant un courrier à l’administration fiscale. Il est important de signaler l’erreur le plus rapidement possible pour limiter les pénalités. La réactivité est essentielle.

Pour corriger une erreur, vous devez adresser une demande de rectification à l’administration fiscale, en précisant la nature de l’erreur, le montant à corriger et les justificatifs nécessaires. Vous pouvez effectuer cette démarche en ligne, via votre espace personnel sur le site des impôts, ou par courrier recommandé avec accusé de réception. L’administration fiscale examinera votre demande et vous informera de sa décision. Si votre demande est acceptée, vous recevrez un avis d’imposition rectificatif. Si votre demande est rejetée, vous avez la possibilité de contester cette décision auprès du tribunal administratif compétent. Pour plus d’informations sur la procédure de rectification, vous pouvez consulter le site des impôts ou contacter un expert-comptable .

Simplifiez vos déclarations fiscales de SCI

Naviguer dans le monde des déclarations fiscales pour les SCI peut sembler complexe, mais avec une bonne compréhension des régimes fiscaux, des dates clés et des obligations, vous pouvez gérer vos déclarations sereinement et éviter les erreurs coûteuses. Anticiper les échéances, tenir une comptabilité rigoureuse et faire appel à un expert-comptable sont des atouts précieux pour une gestion fiscale optimisée. Les taux d’IS ont évolué, passant de 33,1/3% à 25% en 2022, impactant la gestion de nombreuses SCI. Restez informés des dernières évolutions.

Pour approfondir vos connaissances, consultez les sites officiels tels que service-public.fr et impots.gouv.fr , et n’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel pour vous conseiller et vous aider à faire les meilleurs choix pour votre SCI. Comprendre votre situation et vos objectifs est primordial. L’investissement immobilier via une SCI est un outil puissant, mais sa gestion fiscale demande une attention constante et une connaissance approfondie des règles en vigueur. Le dépôt des déclarations fiscales est à la fois un devoir et une opportunité de faire valoir les droits de votre SCI, garantissant ainsi sa pérennité et sa rentabilité.

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